Choisir le spectre lumineux adapté à ses plantes est fondamental si vous avez le projet d’acheter une lampe LED horticole. C’est peut-être même le critère de sélection le plus important à prendre en compte lorsque vous devez choisir un éclairage horticole par LED. C’est pourquoi nous vous proposons ici un article détaillant les différents spectres de lumière disponibles à l’achat, ainsi qu’une petite présentation explicative de la composition de la lumière.
Le soleil émet une énergie que l’on appelle des radiations. Ces radiations solaires sont composées de rayons gamma, rayons X, lumière ultraviolette (UV) et des ondes radios. Grâce à la couche d’ozone, les végétaux sur terre ne reçoivent que des longueurs d’onde de 300nm à 1100nm.
A savoir, seule une portion plus faible est visible à l’œil humain. C’est ce qu’on appelle le « spectre lumineux« . Les couleurs variant du violet (longueur d’onde de 380nm) au rouge (longueur d’onde de 700nm). Et la réunion de toutes ces couleurs faisant une lumière blanche.
Les plantes n’utilisent qu’une partie de notre spectre lumineux pour réaliser la photosynthèse. Les plantes ont en effet une sensibilité différente selon la longueur d’onde lumineuse reçue. Il est donc important de connaître le spectre d’absorption de vos plantes pour leur offrir une source d’énergie optimale pour réaliser la photosynthèse. Les plantes absorberaient très majoritairement le spectre rouge/orange et bleu/violet.
En revanche, les plantes auraient une absorption très limitées du spectre de couleur verte. Cela serait même pour cette raison que l’on voit les plantes de couleur verte ! Le spectre vert n’étant presque jamais absorbé par la plante, le rayon lumineux serait donc réfléchi sur l’œil humain qui percevrait alors les végétaux verts.
Quel est le spectre idéal pour la phase de croissance (végétative) ?
Les récentes études démontrent que les plantes lors de la phase de croissance utiliseraient un maximum de lumière « bleue », ou plus précisément des longueurs d’ondes comprises dans une fourchette de 400 à 500 nm. Le spectre de lumière idéal serait même la longueur d’onde 460nm.
Ces spectres lumineux permettent lors de la phase de croissance végétative d’avoir des entre-nœuds compacts, un maximum de feuilles, et de fortes racines. Votre plante ne s’étirera donc pas avec une longue tige en recherche de lumière. Ce spectre lumineux tend en effet à simuler l’angle élevé du soleil au printemps et en été pour un développement optimal.
Quel est le spectre idéal pour la période de floraison de vos plantes ?
Les spectres de lumière « rouges » compris entre 620nm et 780nm favorise une floraison abondante et fruitée. Le spectre lumineux idéal pour les plantes en floraison serait d’une longueur de 660nm. Cette forme d’énergie lumineuse imite l’angle bas du soleil en fin d’été et automne.